La SRC fait l’objet d’une mesure de séquestre 

La France, défaite par l’Allemagne en juin 1940, est occupée. En tant que filiale du groupe Shell, la SRC est considérée comme un bien ennemi. À ce titre, elle fait l’objet d’une mesure de séquestre en mars 1941. Les autorités allemandes installent un administrateur (allemand) à la tête de l’entreprise. L’activité de production de la SRC décroît rapidement, et reste presque nulle jusqu’à la fin du conflit.

La SRC, numéro 1 des travaux routiers 

La Libération marque le point de départ d’une nouvelle phase de croissance pour la SRC, numéro 1 des travaux routiers (devant Sacer, Cochery, Chimique de la Gironde, entre autres). Pour consolider cette position et profiter de l’essor économique de la reconstruction et du développement d’après-guerre, Henry Forien, devenu PDG de l’entreprise le 1er janvier 1948, ouvre de nouvelles usines, et définit une stratégie de développement à l’international. 

Création de trois filiales de Colas hors métropole 

Dans les années 1940, la SRC engage un retour en force sur les marchés d’Afrique du Nord. L’entreprise transforme ses agences en filiales. 

  •  La filiale du Maroc, qui siège à Casablanca. 
  •  La filiale Colas d’Algérie, établie à Alger. 
  •  La prise de contrôle de la Société d’Entreprises de Routes en Algérie (SERA) constitue une troisième filiale, basée à Oran.